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Conjuguons confiné(e)s ou confiner

Nous voici bien ancré(e)s dans l’instant présent : Je confine, tu confines, il/elle confine, nous confinons, vous confinez, ils/elles confinent.

Début mars, nous étions encore insouciants, et ne savions pas encore que notre vie au futur deviendrait aussi simple que : je confinerai, tu confineras, il/elle confinera, nous confinerons, vous confinerez, ils/elles confineront.

A nos petits enfants nous pourrons raconter ce passé certes composé mais surtout glorieux pendant lequel : j’ai confiné, tu as confiné, il/elle a confiné, nous avons confiné, vous avez confinez, ils/elles ont confiné.

Temps imparfait, privé de liberté, où : je confinais, tu confinais, il/elle confinait, nous confinions, vous confiniez, ils/elles confinaient

La nature, quant à elle, trouvait cette période où les grand(e)s sur pattes s’étaient claquemuré(e)s dans leurs terriers, plus que parfaite ! J’avais confiné, tu avais confiné, il/elle avait confiné, nous avions confiné, ils/elles avaient confiné.

J’eus confiné, tu eus confiné, il/elle eut confiné, nous eûmes confiné, vous eûtes confiné, ils/elles eurent confiné beaucoup plus antérieurement si les informations ne nous étaient pas passées au-dessus de la tête dans le flot continu des tweets et feed SSL. Et dire que si 👉placement produit - j’avais lu « Cyberattaque - Plongez au coeur du blackout ! » 😜, tout cela ne serait peut-être pas arrivé ?

Lorsque j’aurai confiné, tu auras confiné, il/elle aura confiné, nous aurons confiné, vous aurez confiné, ils/elles auront confiné, notre futur en sera certainement modifié, non pas a posteriori, mais antérieurement.

Mais tout ceci n’est qu’indicatif.

Car si, parce qu’il y a toujours une condition avec son battement d'aile, être présent chez nous avec nous-mêmes nous réjouissais, alors je confinerais, tu confinerais, il/elle confinerait, nous confinerions, vous confineriez, ils/elles confineraient sans rechigner.

Et si nous avions pu voir cet ennemi invisible passé de l’un(e) à l’autre malgré nos grandes pattes, alors certainement j’aurais confiné, tu aurais confiné, il/elle aurait confiné, nous aurions confiné, vous auriez confiné, ils/elles auraient confiné plus rapidement (et toujours sans rechigner).

Mais qui n’est mieux adapté que le subjonctif, cette tension psychologique entre notre volonté et notre doute chronique de la subjectivité pour exprimer nos questionnements : que je confine, que tu confines, qu’il/elle confine, que nous confinions, que vous confiniez, qu’ils/elles confinent présentement, OK, d’accord, certes. Mais est-ce que le résultat ne sera pas pire que les conséquences ?

Imaginons quelques instants que j’aie confiné, que tu aies confiné, qu’il/elle ait confiné, que nous ayons confiné, que vous ayez confiné, qu’ils/elles aient confiné et qu’un pangolin dé-passé - et qui ne se tient pas au courant qu’un de ses congénères est déjà passé par là - crache à nouveau sur un chinois faisant ses courses ?

Parce qu’il est impensable et surtout imparfait que je confinasse, que tu confinasses, qu’il/elle confinât, que nous confinassions, que vous confinassiez, qu’ils/elles confinassent pour des prunes !

Mais ne finassons pas : que j’eusse confiné, que tu eusses confiné, qu’il/elle eût confiné, que nous eussions confiné, que vous eussiez confiné, qu’ils/elles eussent confiné pour revenir au point de départ, ce serait la cerise sur le gâteau, plus que parfait dans la catégorie des grosses blagues qui ne font rire personne. Alors que 👉 « Global Work : on marche sur la tête ! », 😜 placement produit - est quand même, quant à lui, un livre très drôle !

Et pendant ce temps, un message impératif du gouvernement : confine, confinons, confinez !

Surtout aie confiné, ayons confiné, ayez confiné avant les prochaines élections car le passé influence le futur.

Parce qu’il est temps de finir à l’infinitif, présent (confiner), passé (avoir confiné),

Parce que le plus important c'est de participe(r), au présent (confinant), pour ne pas y passé (er) (confiné - masculin, confinée - féminin).

Remarques sur la conjugaison du verbe confiner : le verbe confiner peut se conjuguer à la forme pronominale. Je vous l’épargne, à défaut d’en avoir encore une, d’épargne 😭🙈.

A bientôt,

NB : 👉 n’oubliez pas de me suivre car les petits poissons 🐠🐟🐡 font les grands bancs🧜‍♀️


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