S 1 - Virus et autres dangerosités - Ep 1 - Définition

Définition du virus informatique (source Wikipédia (remaniée), la consolidation de l’intelligence collective humaine) :

« Un virus informatique est un un morceau de programme à la base non malveillant, mais aujourd'hui souvent additionné de code malveillant qui s'intègre dans un programme normal, le plus souvent à la fin, mais cela peut varier (sic).

Chaque fois que l'utilisateur exécute ce programme « infecté », il active le virus qui en profite (sic) pour aller s'intégrer dans d'autres programmes exécutables.

De plus, lorsqu'il contient une charge utile, il peut, après un certain temps (qui peut être très long (sicsic)) ou un événement particulier, exécuter une action prédéterminée. Cette action peut aller d'un simple message anodin à la détérioration de certaines fonctions du système d'exploitation ou la détérioration de certains fichiers ou même la destruction complète de toutes les données de l'ordinateur. On parle dans ce cas de « bombe logique » et de « charge utile » »

A mon tour :

Alors, comme dans la vie la vraie (je vous rappelle qu’à ce stade ce qu’il se passe sur les serveurs n’est pas la vie la vraie mais que c’est en train de changer grave), nous avons des virus «gentils» (que nous connaissons peu car ils ne nous font pas peur), et des «méchants» (qui nous font un peu peur) voire des «gros très méchants» (qui nous fichent une trouille bleue).

Donc le virus informatique en fait c’est un code inséré dans un autre code. Un code c’est une ligne d’instructions qui parle et donne des ordres à des machines électroniques (les ordinateurs, les robots and co), une langue étrange à laquelle vous ne comprendrez rien si vous êtes né(e) avant 2000 ou si vous n’avez pas fait d’études et des efforts pour l’apprendre.

A ce stade, rappelons nous qu’a priori, il faut une intervention humaine pour créer une ligne de code, bien que quelqu’un m’ait informé il y a quelques mois de ça, qu’il n’y en avait plus pour longtemps pour supprimer l’humain et que dans un futur proche ce seraient les machines qui allaient coder. C’est peut-être même déjà fait à l’heure où j’écris ces lignes. Laissons ce point de détail - qui n’en est sans doute pas un - de côté pour l’instant, nous y reviendrons un autre jour.

Donc il y a des humains gentils qui créent du code «gentil» et il y a des humains «méchants» (on dit malintentionné ça fait mieux) qui créent du code «méchant» qu’ils cachent dans le code «gentil». Le gentil héberge le méchant, a priori sans le savoir, mais ça reste à prouver.

Après, vous, moi, vous utilisez le code gentil (sans le savoir que vous l’utilisez le code parce qu’entre vous et le code il y a ce qu’on appelle une interface pour pas que vous soyez effrayé(e) en voyant la tête du code ou bien que vous repériez le méchant code) pour, par exemple, écrire une belle lettre de réclamation à, tiens, par exemple, votre banque. Et là, le code méchant, il se réveille. Il est tellement furieux qu’il se jette sur tout ce qu’il y a dans votre ordinateur et il détruit tout.

Pourquoi ? Pour quelle raison ? Vous n’en savez fichtre rien, aucun logique contrairement à ce que la définition essaye de nous faire croire, mais en touts cas ça a fait « boum » silencieusement et maintenant vous n’avez plus qu’une coque de machine inutile - merci la charge utile de la définition - devant les yeux qui vous rigole au nez du haut se son écran noir. Les plus chanceux auront un gif animé qui se dandine (comme dans Jurassic Park - revoir le film si vous ne comprenez pas) qui leur feront comprendre qu’ils se sont bien fait avoir.

Donc en conclusion,

1. Faites gaffe quand même,

2. Mais pas la peine de vous sur affoler, il parait que nos machines sont déjà truffées de virus depuis des lustres (oui parce qu’il semblerait que dans la Tech - prononcez TEK - le code foireux est la norme, le code sain l’exception) et votre machine est finalement toujours vaillante bien que branlante,

3. Copiez vos données régulièrement « ailleurs » (un disque bien dur ou un nuage tout moutonneux) comme ça le jour où ça fait « boum » vous pourrez vous aussi vous dandinez devant le Gif en lui disant « raté, j’ai tout planqué ailleurs »,

4. Bref, amusons-nous.

Les virus informatiques ne doivent pas être confondus avec les vers informatiques. Ce sera le thème de l’épisode suivant.